Yuyo Verde – 1944

Interprété ici par Domingo Federico Y Su Orquesta Típica.

Traduction de Fabrice Hatem

Callejón…Callejón…

lejano… lejano…

ííbamos perdidos de la mano

bajo un cielo de verano

soñando en vano…

Un farol… un portón…

– igual que en un tango –

y los dos perdidos de la mano,

bajo el cielo de verano

que partió…

Déjame que llore crudamente

con el llanto viejo del adiós…

adonde el callejón se pierde

brotó este yuyo verde

del perdón…

Déjame que llore y te recuerde,

– trenzas que me anudan al portón; –

de tu pais ya no se vuelve

ni con el yuyo verde

del perdón.

¿ Dónde estás…dónde estás…

adónde te has ido?

Dónde estan las plumas de mi nido,

la emoción de haber vivido

y aquel cariño…

Un farol… un portón,

– igual que en un tango-

y este llanto mio entre mis manos

y este cielo de verano

que partió…

Ruelle.. Ruelle

Lointaine.lointaine.

Nous marchions, perdus, nos mains

jointes Sous un ciel d’été

Révant en vain.

Un fanal, un portail,

– Comme dans un tango -,

Et tous les deux, nos mains jointes

Sous ce ciel d’été

Disparu.

Laisse-moi donc pleurer simplement

Avec les vieilles larmes de l’adieu

Là-bas, où se se perd la ruelle,

Pousse cette herbe verte

Du pardon

Laisse-moi pleurer à ton souvenir

Tresses qui m’attachent à ce portail ;

De ton pays on ne revient pas

Même avec l’herbe verte

Du pardon.

Où donc es-tu partie ? Où es-tu.

où est-tu.

Où sont les plumes de mon nid,

L’émotion d’avoir vécu

Et cette tendresse.

Un fanal, un portail,

Comme dans un tango,

Et mes larmes glissant dans mes mains

Et ce ciel d’été

Disparu.

Association de Tango Argentin depuis 1992