NO TE APURES CARABLANCA – 1942

Música : Roberto Garza – Letra:  Carlos Bahr

Traduction : Michel Brégeon

No te apures, Carablanca…Ne te presse pas, Carablanca
Que no tengo quién me espere…Je n’ai personne qui m’attende
Nadie extraña mi retardo,Personne qui regrette mon retard,
para mí siempre es temprano para llegar.Pour moi, il est toujours bien temps d’arriver.
No te apures, Carablanca…Ne te presse pas,  Carablanca…
Que al llegar me quedo solo…À l’arrivée, je me retrouve seul…
Y la noche va cayendo,Et la nuit tombe,
y en sus sombras los recuerdos lastiman más.Et dans le crépuscule, les souvenirs blessent davantage.
Me achica el corazón salir del corralón,Le cœur me serre en sortant de la cour,
porque me sé perdido.Parce que je me sais perdu.
Me tienta la ilusión que ofrece el bodegón,J’ai envie de l’illusion que m’offre la taverne
en su copa de olvido.Avec le vin de l’oubli. 
Caña en la pena… llama que me abrasaUn verre pour ma peine…..flamme qui me brûle
mal que no remedia, pena que se agranda.Maladie sans guérison, peine qui s’aggrave.
Siempre lo mismo… Voy para olvidarlaToujours la même chose… Je cherche à l’oublier
y entre caña y caña la recuerdo más.Et verre après verre, elle est toujours là.

Version 1942 : Orchestre : Lucio Demare  Chant : Juan Carlos Miranda

Association de Tango Argentin depuis 1992