Música : Agustín Bardi – Letra: Juan Andrés Caruso
Traduction : Michel Brégeon
No me escribas, yo prefiero no tener noticias tuyas | Ne m’écris pas, je préfère ne pas avoir de tes nouvelles |
Tengo miedo, mucho miedo que tus cartas me hagan mal | J’ai peur, très peur que tes lettres me fassent souffrir |
Que me digan, algún día, que de mí te has olvidado | Qu’elles me disent, un jour, que tu m’as oublié |
Y tus besos y caricias pertenecen a un rival | Et que tes baisers et tes caresses sont pour un autre. |
No sabés lo que he sufrido desde el día que te fuiste | Tu ne sais pas comme j’ai souffert depuis que tu es partie |
Cuando vi que ya no estabas y que solo me encontré | Quand j’ai vu que tu n’étais plus là et que je demeurais seul. |
Tuve rabia, tuve pena, no sé lo que hubiera hecho | J’étais en colère, j’étais triste, je ne sais pas ce que j’aurais fait |
Y esa noche, de tristeza y de dolor, más te lloré | Et cette nuit de tristesse et de douleur, je t’ai pleuré. |
Desde entonces he intentado deshacerme del recuerdo | Depuis lors j’ai essayé de me défaire du souvenir, |
Arrancarte de mi vida y matar esta pasión. | De t’arracher de ma vie et de tuer cette passion. |
Pero inútil, porque cuánto hacía más por olvidarte | Mais c’est inutile, plus je faisais tout pour t’oublier, |
Como grampa te clavabas en mi pobre corazón | comme une racine, tu envahissais mon pauvre cœur. |
He llenado las paredes de mi hogar con tus retratos | J’ai couvert les murs de ma chambre avec tes portraits, |
Y tus cartas, las primeras, las que vos sabías mandar | tes lettres, les premières, celles que tu aimais m’envoyer. |
Hace rato las conservo, porque en ellas me decías | Depuis longtemps je les garde, puisque là tu me disais |
Que jamás de mi cariño vos te irías a olvidar | Que jamais mon amour tu n’oublierais. |
Ayer tarde, en el momento que más triste me encontraba | Hier soir, à l’heure la plus triste ou je me trouvais |
Añorando tus recuerdos, una carta recibí | Dans le regret des souvenirs, j’ai reçu une lettre. |
Cuando vi que era tu letra tuve miedo de leerla | Lorsque j’ai vu qu’elle venait de toi j’ai eu peur de la lire |
Y temblando, sin haber abierto el sobre, la rompí | Et en tremblant, sans l’avoir ouverte, je l’ai déchirée. |
Vos no me escribas, yo prefiero no tener noticias tuyas | Ne m’écris pas, je préfère ne pas avoir de tes nouvelles, |
Tengo miedo, mucho miedo que tus cartas me hagan mal | J’ai peur, très peur que tes lettres me fassent souffrir. |
Version 1946 : Orchestre : Osvaldo Pugliese Chant : Alberto Morán