Version : Guillermo Barbieri, Ricardo Maroni (1927)
Chant : Carlos Gardel
Compositeur : Gerardo Matos Rodríguez
Paroles : Pascual Contursi, Enrique Maroni
Traduction : Fabrice Hatem | |
Si supieras, | Si tu savais, |
que aún dentro de mi alma, | Que, dans mon âme, |
conservo aquel cariño | Je conserve toujours cette tendresse |
que tuve para ti… | Que j’éprouvais pour toi… |
Quién sabe si supieras | Qui sait, si tu savais |
que nunca te he olvidado, | Que je ne t’ai oubliée, |
volviendo a tu pasado | Revenant à ton passé |
te acordarás de mi… | Tu te souviendras de moi… |
Los amigos ya no vienen | Les amis ne viennent |
ni siquiera a visitarme, | Même plus me rendre visite, |
nadie quiere consolarme | Personne ne veut me consoler |
en mi aflicción… | Dans mon désespoir… |
Desde el día que te fuiste, | Depuis le jour où tu es partie, |
siento angustias en mi pecho, | Je sens l’angoisse dans ma poitrine, |
decí, percanta, ¿ qué has hecho | Dis-moi petite…Qu’as-tu fait |
de mi pobre corazón ? | De mon pauvre coeur ? |
Sin embargo, | Et cependant, |
yo siempre te recuerdo | Je garde toujours ton souvenir, |
con el cariño santo | Avec cette sainte tendresse |
que tuve para ti. | Que j’éprouvais pour toi. |
Y estás en todas partes, | Tu es partout dans mon âme, |
pedazo de mi vida, | Comme tu es partie de ma vie, |
sos la ilusión perdida | Tu es l’illusion perdue |
que nunca olvidaré. | Que je n’oublierai jamais. |
Al cotorro abandonado | Dans ma chambrette abandonnée |
ya ni el sol de la mañana | Le soleil du matin |
asoma por la ventana | Ne rentre plus par la fenêtre |
como cuando estabas vos. | Comme quand tu étais là. |
Y aquel perrito compañero, | Et ce petit chien, notre compagnon, |
que por tu ausencia no comía, | Qui depuis ton départ ne mangeait plus, |
al verme solo el otro día | En me voyant seul, l’autre jour, |
también me dejó… | Est parti lui aussi… |
S’il y a un tango célèbre par excellence, c’est La Cumparsita. Son auteur, Gerardo Matos Rodríguez, est Uruguayen et l’a composé pour le défilé de carnaval des étudiants de son école d’architecture, entre la fin de 1915 et le début de 1916. En 1924, Pascual Contursi a écrit des paroles qui restent les plus connues.
Par décret présidentiel du 2 février 1998, La Cumparsita est l’hymne populaire et culturel de l’Uruguay.