BUENOS AIRES – 1923


Version : Aníbal Troilo (1942)
Chant : Francisco Fiorentino

Buenos Aires (1923) Buenos Aires (1923)
Compositeur : Manuel JOVÉS
Paroles : Manuel Romero
Traduction : Fabrice HATEM
Buenos Aires la Reina del Plata Buenos Aires la reine de la Plata
Buenos Aires mi tierra querida, Buenos Aires, ma terre chérie,
escuchá mi canción Ecoute ma chanson
que con ella va mi vida. Car avec elle s’en va ma vie.
En mis horas de fiebre y orgía, Dans mes heures de fièvre et d’orgie,
harto ya de placer y locura, Perdu dans les folies du plaisir,
en ti pienso patria mía Je pense à toi, oh ! Ma patrie,
para calmar mi amargura. Pour calmer mon amertume.
Noches porteñas, bajo tu manto Nuits portègnes, sous ton voile,
dichas y llanto muy juntos van. Rires et larmes se confondent.
Risas y besos, farra corrida, Rires et baisers, fêtes et banquets,
todo se olvida con el champán. Tout s’oublie avec le champagne.
Y a la salida de la milonga Et à la sortie de la milonga
se oye a una nena pidiendo pan, Pleure une petite mendiant du pain.
¡ Por algo es que en el gotán* C’est pour cela que dans le gotan*
siempre solloza una pena ! On entend toujours soupirer une peine !…
Y al compás rezongón de los fuelles Au rythme grogneur du bandonéon
un bacán a la mina la embrolla, Un bacan embobine sa minette
y el llorar del violín va On entend pleurer le violon
pintando el alma criolla. qui chante l’âme argentine.
Buenos Aires, cual a una querida Buenos Aires, pareille à une blessure
si estás lejos, mejor hay que amarte, Lorsque tu es loin, il vaut mieux t’aimer,
y decir toda la vida Et dire toute la vie :
antes de morir que olvidarte. Mieux vaut mourir que t’oublier.
* Tango en verlan

Association de Tango Argentin depuis 1992